Initialement annoncée pour le jeudi 18 juillet dernier, la cérémonie de signature du contrat-mandat par les mandataires publics aura finalement lieu mercredi 24 juillet 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa à partir de 10 heures. Le Ministère du Portefeuille précise que cette cérémonie de haute facture politique et économique s’organise sous le haut patronage du Président de la République, son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’égide de la Première Ministre, son Excellence Judith Sumiwa. L’activité sera présidée par la Cheffe du Gouvernement, son Excellence madame Judith Suminwa, selon les invitations expédiées aux différents invités de marque.
Le Ministre du Portefeuille s’engage inlassablement à améliorer la gouvernance des Entreprises publiques de l’Etat. Pour gagner ce pari, son Excellence Jean-Lucien Bussa déploie toute son énergie et toute son intelligence. Très pragmatique et surtout économiste avisé, le patron du Portefeuille congolais voudrait mettre des garde-fous pour éviter toute mauvaise gestion de ces entreprises publiques. La signature du contrat-mandat conformément à l’article 17 de la loi N0 08/010/ du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et la gestion du Portefeuille de l’Etat s’avère une urgence. Il s’agit d’une preuve tangible de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Portefeuille chapeauté désormais par un technocrate et fin économiste, partisan de la bonne gouvernance.
L’article 17 de la loi précitée stipule que « avant leur entrée en fonction, les mandataires publics signent un contrat de mandat avec l’Etat représenté par le Ministre ayant le Portefeuille dans ses attributions. Ce contrat détermine la durée du mandat ainsi que les droits et les obligations de chaque partie« . L’objectif poursuivi par le Ministre Jean-Lucien Bussa Tongba vise entre autres l’amélioration de la gouvernance à la tête de ces Entreprises, la gestion orthodoxe du patrimoine des Entreprises et l’engagement à réaliser des résultats performants.
Cette cérémonie, la première du genre, sera présidée par la Première Ministre ou son représentant. Elle connaîtra la participation de quelques Vice-Premiers Ministres, des Ministres sectoriels et des mandataires des entreprises publiques de l’Etat et celles d’économie mixte. Cette innovation encourage les mandataires à atteindre le niveau de performance voulu par le Gouvernement et surtout à limiter l’excès de pouvoir reproché aux membres des Comités de gestion de quelques entreprises. Le Ministre du Portefeuille déploie toute son énergie pour mettre fin à ce genre de situation dans son secteur.
Aussitôt nommé à ce ministère, son Excellence Jean-Lucien Bussa a exprimé son engagement de faire des entreprises publiques un véritable levier du développement du pays. Et cela passe par la contribution significative de ces entreprises publiques à l’économie nationale. Pour y parvenir, il faut améliorer la gouvernance de ces entreprises longtemps caractérisée par plusieurs maux.
Grâce à ce contrat-mandat, les mandataires publics des entreprises publiques de l’Etat n’ont plus la latitude de s’arroger des droits exorbitants, de solliciter des crédits bancaires sans l’autorisation préalable du Ministère. Pour ce qui est des entreprises mixtes dont l’Etat est actionnaire aux côtés des privés, Jean-Lucien Bussa voudrait les voir prendre l’engagement de défendre avec abnégation les intérêts de l’Etat congolais. Sûrement que tous ces aspects et tant d’autres seront ressortis dans ce contrat de mandat.
Pour de nombreux observateurs, la démarche entreprise par ce membre du Gouvernement prouve suffisamment son souci de remettre de l’ordre dans ce secteur, poumon économique pour tout développement d’un pays. Il y a donc lieu de croire au décollage des entreprises publiques de l’Etat que certains mandataires avaient tendance à privatiser. C’est sur base de ce contrat que chaque Comité de gestion sera évalué, commente une autre source indépendante qui salue cette innovation de nature à motiver les mandataires à adhérer à la gestion orthodoxe exigée par le ministre de tutelle.