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RDC : Jean-Lucien Bussa aux mandataires publics : «nous serons très exigeants et intransigeants sur la question de la gestion des entreprises du portefeuille»

C’est par ces propos que le ministre du Portefeuille a rassuré l’opinion nationale et balayé les craintes de certains compatriotes qui semblent pessimistes au sujet de sa détermination à bouger les lignes à ce ministère. Invité à l’émission «Dialogue entre congolais » de radio Okapi  le jeudi 19 décembre 2024, Jean-Lucien Bussa  Tongba a clairement démontré le nouvel élan de bonne gouvernance qui souffle désormais au sein des entreprises du Portefeuille depuis qu’il a pris les rênes à ce ministère.

Au cours de cette émission interactive, plusieurs auditeurs ont voulu avoir plus d’assurance, de la part du ministre du portefeuille si les recommandations pertinentes issues des états généraux des entreprises du Portefeuille de ne sont pas une lettre morte.  Encore que des questions sur  la gestion et la bonne gouvernance au sein des entreprises du portefeuille se sont posées avec acuité lors de ces assises. A ce sujet, Jean-Lucien Bussa Tongba n’a pas eu besoin des gants pour énumérer une série de mesures qui prouvent que l’ère de la bonne gouvernance  de ces sociétés étatiques a bel et bien sonnée.

Une des mesures  et non la moindre évoquée par Jean-Lucien Bussa concerne le renforcement des mécanismes de contrôle aussi bien interne qu’externe pour ce qui est de la gestion des entreprises du portefeuille. «La question de gouvernance s’est posée avec beaucoup d’acuité. Nous allons renforcer  le contrôle, les mesures de sanction éventuelle positive ou négative. Et donc je reste très déterminé ; sur instruction du Président de la République et de madame la Première Ministre à pouvoir garantir à ce que ces entreprises puissent être mieux gouvernées, mieux gérées,  mieux  contrôlées de sorte que ces entreprises sortent de la situation dans laquelle elles se trouvent» garantit Jean-Lucien Bussa.  Et d’ajouter « je reste optimiste et  je suis convaincu que les mesures que nous avons prises bien avant les états généraux et celles que nous prendrons après vont améliorer substantiellement la situation des entreprises qui sont en difficultés moyennes.

La signature de contrat des performances, c’est autant de garanties qui prouvent la détermination à bouger les lignes ; les audits internes et externes, le contrôle instantané.  Je suis convaincu que ces mécanismes  qui renforcent la bonne gouvernance  vont nous aider à atteindre les résultats escompté, espère le garant de l’organisation et de la gestion du portefeuille de l’Etat congolais.

Depuis que Jean-Lucien Bussa Tongba est à la tête du Ministère du Portefeuille, des exigences de transparence s’observent sans la moindre faille. Pour vous en convaincre, aucune décision qui engage les finances des entreprises publiques, la cession des actifs de leur patrimoine ne peuvent plus être prises si le ministre n’est pas informé.  « S’il s’agit des actifs, le Gouvernement doit entériner. Nous avons fait passer cette décision au niveau du Gouvernement.  Un mandataire ne doit plus se mettre seul dans son bureau et céder quelques hectares de l’entreprise publique» explique le Ministre du portefeuille.

Une autre recommandation devant renforcer la bonne gouvernance concerne l’organisation de l’audit interne. «La  direction de l’audit interne ne sera plus placée sous la responsabilité du Directeur Général mais sous la responsabilité de l’Assemblée générale où vous trouvez l’actionnaire. La peur du gendarme c’est le commencement de la sagesse. D’autres instruments de contrôle dont l’Inspection Générale des Finances restent en alerte. Je voudrais rassurer tous les compatriotes. Tant que les états généraux ont décidé ; m’inspirant  des politiques du Chef de l’Etat … Nous serons très exigeants et intransigeants sur la question de la gestion des entreprises du portefeuille », promet le ministre Jean-Lucien Bussa.

Par ailleurs, le ministre du Portefeuille est également revenu sur la recommandation relative à la désignation des mandataires publics selon les compétences et le profil requis et non sur base de leur appartenance politique. A ce sujet, Jean-Lucien Bussa a promis de se battre pour que cette recommandation soit appliquée conformément au  décret signé le  4 octobre 2024 par la Première Ministre.  Pour ce membre du Gouvernement, les mandataires publics doivent répondre à quatre critères. Ils doivent avoir le savoir, le savoir-faire qui fait allusion à l’expérience, le savoir-faire faire, le savoir être.  Ils doivent également être issus des entreprises du portefeuille. «Ces critères de recrutement méritocratique ont été observés pour le recrutement des cadres de la nouvelle société Air Congo», souligne Jean-Lucien Bussa qui a répondu à toutes les questions des auditeurs quant à ce.

Vianney MUTULIRANO

 

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